Où Fait-il bon vivre sur la Côte d’Azur ?

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Alors que les municipalités approchent, Ravi publie des travaux de santé publique : la satire mensuelle et l’enquête qui ne baisse jamais les armes, une nouvelle édition de leur liste de villes pour fuir Paca. Pour les candidats et les électeurs, ce classement est amusant, n’oublions pas de rediriger le genre, en s’appuyant sur des indicateurs objectifs et des données officielles, ainsi que publiques et indiscutables (voir notre article avec les résultats et les instructions pour les déchiffrer). Une farce qui est d’autant plus grave que nous avons reçu le soutien d’un expert cette année, Pierre Falga, ancien directeur des charts de L’Express. Excusez-moi.
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Plan de l'article
Peu de changements
Les preuves de la solidité de nos variables, qui ont été renouvelées cette année à plus de 50 %, renforceront les tendances des dépenses antérieures. S’il y a des progrès spectaculaires – Toulon, qui passe à la 7ème place de la 31e, ou Arles de 39e à 8ème – comme en 2014, Briançon et les petites villes des Alpes du Sud fuient le moins dans la région. Dans les dix dernières années, ils ont cinq ans. D’autre part, ce sont toujours les communes côtières qui occupent les premières places, avec une mention spéciale pour le Var, qui est cinq dans le top dix. Dernière preuve de la continuité de notre travail : les cancers n’ont pas changé.
Les cancers sont trouvés
Souvent classé, Six-Fours-les-Plages accueille deux anciens lauréats, Fréjus (récompensé en 2011 et 2012) et Allauch (lauréats 2014). Malgré très décevant 27 Lieux en « Égalité » et 19e place dans « Joie de Vivre », la ville côtière de l’Ouest et ses 33 000 habitants sont sur le podium dans « Fraternité » et « Choucroute » (3ème chacun) et recevront une très honorable 6ème place dans « Liberté ». Ses 8,3% de logements sociaux, comme son 37,4% sur 60 ans ou le bureau de 25 ans de Jean-Sébastien Vialatte, maire RPP, puis UMP et enfin LR depuis 1995, sont pour beaucoup.
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Miracles à Marseille
Mais cette 5ème édition offre une vraie nouveauté : l’introduction d’une catégorie sans précédent, l’écologie. Le résultat est stupéfiant. Contre toute attente, Marseille est la dernière place dans notre catégorie « Joie de vivre ». Au moins pire ! Un miracle pour le pieu Jean-Claude Gaudin et la métropole la plus polluée de France, selon le classement du Réseau Action Climat (RAC), de Greenpeace et de l’Unicef, qui a eu lieu le 11 décembre !
Mais un miracle qui est facile à expliquer. Alors que la deuxième ville étouffe sous le mazout lourd des navires de croisière, et l’ensemble de la voiture reste l’horizon inégalé de la politique des transports. Le déploiement a diminué entre 2013 et 2018, et seulement 18 % des ménages en ont deux ou plus. Un autre prodige, cette fois à Aix-en-Provence. Le maire et président de la région métropolitaine, LR Maryse Joissains, se caractérise par la parité et combine contre-attaques (19 ans de fonction, copinage et condamnation pour détournement de fonds publics et intérêts illégaux) !
Petits défauts soupçonnés
Nos diagrammes ont donc des erreurs. Le premier est même original : vouloir comparer 40 villes qui ne sont pas très comparables. Qu’ont en commun Sisteron et Marseille ? Entre Nice et Embrun ? Pas beaucoup. Sauf que chaque année des dizaines d’Embrunais et Sisteronnais « grimpent » dans la métropole et des centaines de Marseille et de Nicois quittent leurs villes pour l’arrière-pays. Les villes de la région sont inextricablement liées, et cela suffit à nous convaincre que nous pouvons nous permettre de les comparer.
Un autre piège est l’absence de données statistiques cohérentes et fiables sur la qualité de l’air. La pollution est mesurée dans les régions métropolitaines de plus de 50 000 habitants, et non dans les plus petites. L’air est sans doute plus respirant à Briançon et Sisteron qu’à Marseille, mais il n’est pas possible de le connaître exactement, puisque la Haute Provence n’est pas équipée de capteurs.
Nous supposons complètement ces lacunes : elles sont telles. Notre liste de villes pour fuir Paca est basée sur des données imparfaites (même si elle vient de l’Insee très grave). Il est objectivement subjectif et, comme toute classification, ne reflète que des idées (explicites ou non) de son Designer. Par exemple, il est plus agréable pour une ville de vivre ensemble si elle fait confiance à ses citoyens, si les services publics et l’accès à la culture sont plus développés.
Les résultats de la liste des villes à fuir