Le marché immobilier affiche des signaux rarement observés : des taux d’emprunt plancher, des seuils d’usure qui reculent, et des crédits qui s’étirent sur près de deux décennies. Un contexte unique, qui redéfinit les règles du jeu pour tous ceux qui envisagent de s’endetter pour acheter un bien pendant l’été 2019.
Les taux immobiliers touchent le plancher
En mai et juin, les taux moyens des crédits immobiliers ont glissé jusqu’à 1,29 %. Un chiffre qui parle de lui-même : jamais sur le territoire, les conditions n’avaient été aussi favorables. Mais attention, ce paysage n’est pas uniforme pour tous. Les ménages aux revenus confortables parviennent aujourd’hui à décrocher des taux sous la barre du pourcent sur 20 ans. À l’inverse, les foyers modestes rencontrent davantage d’obstacles et se voient proposer des conditions moins avantageuses. L’écart se creuse, creusant les inégalités d’accès au crédit.
La fenêtre pourrait se refermer. Les signaux du marché suggèrent une remontée progressive des taux d’ici moins de deux ans. Voilà pourquoi l’été 2019 s’impose comme une période particulièrement propice à la négociation d’un crédit immobilier.
Des seuils d’usure en repli pour l’été
Révisés chaque trimestre par la Banque de France, les seuils d’usure encadrent les taux maximaux pratiqués par les prêteurs. L’objectif : éviter que des conditions défavorables ne soient imposées aux emprunteurs. Pour le troisième trimestre 2019, ces seuils s’affichent en légère baisse, même si la diminution est moins marquée qu’en début d’année.
Voici les plafonds à connaître pour la saison estivale :
- 72 % pour un prêt d’une durée inférieure à 10 ans
- 79 % pour un prêt entre 10 et 20 ans
- 97 % pour un prêt de plus de 20 ans
- 47 % pour un crédit à taux variable
- 16 % pour un prêt relais
Ce repli des seuils, s’il protège la plupart des emprunteurs, risque néanmoins de compliquer la démarche pour certains profils : les personnes âgées, ou celles dont l’activité professionnelle comporte des risques accrus, se voient appliquer des taux d’assurance plus élevés qui peuvent rendre le crédit difficilement accessible.
Une durée de crédit qui s’étire sur 19 ans
Selon l’Observatoire Crédit Logement, la durée des prêts octroyés n’a jamais été aussi longue. En mai 2019, la moyenne s’établit à 228 mois, soit 19 ans. Cette évolution ouvre la porte de la propriété à des foyers jusque-là exclus de l’accession immobilière. Cependant, cette souplesse a un prix : plus la durée s’allonge, plus le coût global du crédit grimpe. Pour ceux qui le peuvent, il reste préférable de viser un remboursement plus court.

Pourquoi cette augmentation de la durée d’emprunt ?
Plusieurs leviers expliquent cette tendance : l’érosion constante des taux d’intérêt, bien sûr, mais aussi la flambée des prix immobiliers dans la majorité des grandes villes, que ce soit sur le neuf ou l’ancien. Pour une famille qui souhaite acheter à Lyon ou Bordeaux, s’endetter plus longtemps permet d’absorber le choc du prix au mètre carré, sans pour autant exploser son budget mensuel.
Le climat actuel offre donc une opportunité rare de franchir le pas de l’achat immobilier. Toutefois, il convient de rappeler que dépasser les 25 ans de remboursement expose à des charges d’intérêts nettement alourdies.
Le courtier immobilier, allié de plus en plus recherché
Le recours à un courtier immobilier séduit un nombre croissant de Français. Selon Opinion Way, 35 % des emprunteurs en 2019 se tournent vers ces intermédiaires, contre 29 % quatre ans plus tôt. Les motivations sont claires et se recoupent d’une enquête à l’autre :
- Accéder à des taux plus compétitifs (55 % des répondants)
- Économiser du temps dans les démarches (27 %)
- Bénéficier de conseils personnalisés (23 %)
Si l’achat se profile en Centre-Val de Loire, s’adresser à un courtier à Bourges peut faire la différence lors de la négociation d’un crédit. L’été 2019 concentre tous les atouts pour tenter sa chance sur le marché immobilier, en s’entourant des bons partenaires.
En définitive, l’été 2019 s’annonce comme un moment charnière pour tous ceux qui rêvent de devenir propriétaires. Les conditions réunies n’attendent qu’à être saisies. Rester spectateur ou passer à l’action : chacun décide de la suite du scénario.

